Cnam – Université de Wuhan (Chine)

Création de l’institut franco-chinois d’ingénierie et de management

Université de Wuhan

11 mai 2012

Le 11 mai, le Cnam accueillait une délégation de l'Université de Wuhan (Chine), conduite par son président, le professeur Li Xiaohong, dans le cadre de l’ouverture, en septembre 2012, d’un centre franco-chinois.
Lors d’une récente visite en Chine, le Recteur Christian Forestier, administrateur général du Cnam, a signé avec le professeur Li Xiaohong, membre de l’Académie d'ingénierie chinoise et président de l’Université de Wuhan, une convention cadre de partenariat pour la création d’un institut franco-chinois d’ingénierie et de management. Spécialisé dans la formation tout au long de la vie, cet institut, situé dans la ville de Wuhan, capitale de la province du Hubei, posera les bases d’un centre Cnam en Chine.
À l’occasion de la venue au Cnam, le 11 mai dernier, d’une délégation de l’Université de Wuhan, rencontre avec son président, le Professeur Li Xiaohong, et le recteur Christian Forestier, administrateur général du Cnam.
Cnam Université de Wuhan (Chine) Création d'un institut franco-chinois
Pourquoi créer un institut franco-chinois à Wuhan?
Li Xiaohong : « Les enseignements en France et en Allemagne sont réputés pour former des professionnels, spécialistes de leurs domaines et reconnus pour leur compétences sur le terrain. Or notre école, et les universités chinoises en général, offrent un enseignement plus académique, moins axé sur la pratique. Notre volonté est donc de combiner nos compétences avec celles des universités françaises pour former des ingénieurs professionnels et opérationnels.
Par ailleurs, en raison de son histoire, la ville de Wuhan entretient des liens forts avec la France. De toutes les villes de Chine, c’est celle qui accueille le plus grand nombre d’entreprises françaises, pour le développement desquelles nous souhaitons former des personnels qualifiés. »

Pourquoi avoir choisi le Cnam ?
Li Xiaohong : « L’Université de Wuhan entretient des liens étroits avec la France. L’enseignement de la langue, de l’histoire et de la culture française y est très important. Si nous avons choisi le Cnam pour créer cet institut franco-chinois, c’est en partie en raison de son histoire et de son prestige. De plus, nous avons eu de nombreux échanges par le passé et nous voulions les concrétiser. Enfin, les spécialités et les domaines d’enseignement du Cnam sont vraiment complémentaires de ceux de notre université. »

Quelles sont vos attentes vis-à-vis de ce nouveau centre ?
Li Xiaohong : « Nous espérons que nos étudiants excelleront dans tous les secteurs, et notamment dans les grandes entreprises françaises implantées autour de Wuhan. Nous souhaitons qu’ils deviennent, pour ces entreprises internationales, le premier choix en termes de ressources humaines. »

Christian Forestier Li XiohongChristian Forestier, administrateur général du Cnam
« Les deux axes majeurs de notre stratégie à l'international sont de servir la politique d'influence de la France et de l'Union européenne à l'étranger et d'accompagner les entreprises françaises dans leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. C’est dans ce second cadre que la collaboration avec la Chine s’avère indispensable, et notamment avec Wuhan, puisqu’il s’agit de la ville où les investissements d’entreprises françaises sont les plus nombreux.
La coopération avec l’Université de Wuhan a déjà plusieurs années d’existence et elle devrait se concrétiser, dans les semaines qui viennent, par l’ouverture d’un véritable centre Cnam localisé à Wuhan. C’est d’ailleurs une priorité dans notre stratégie d’aide aux entreprises françaises qui s’implantent à l’étranger. »


Les liens qu’entretiennent le Cnam et l’Université du Wuhan depuis 2008 ont permis le développement de projets tels que l’accueil d’élèves chinois au sein du cursus d’ingénieur de l’EiCnam. Parmi eux, Zhang Wanfeng et He Jin sont tous deux arrivés à Paris en septembre 2011, pour préparer un diplôme d’ingénieur en système d’information. Pour He Jin, « l’enseignement des systèmes d’information en France est très réputé, et le Cnam bénéficie d’une grande notoriété en raison de ses 200 ans d’histoire. » Et d’ajouter : « les cours que je suis au Cnam sont vraiment à la hauteur de mes espérances. Je suis aujourd’hui à la recherche d’un stage dans une entreprise française qui me permettra de mettre en œuvre les connaissances acquises et valoriser mon profil international. J’espère que la coopération déjà engagée entre le Cnam et l’Université de Wuhan permettra de développer l’échange entre les étudiants chinois et français. »
Zhang Wanfeng termine, quant à elle, son stage dans le secteur de l’aéronautique: « Mon expérience à Paris, et plus spécifiquement au Cnam, m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes et de me nourrir d’une autre culture. Je pense que la coopération entre le Cnam et mon université permettra de construire une confiance entre les étudiants et de préparer une prospérité mutuelle dans chacun de nos deux pays.